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Publié le par Thierry

Pour commencer, une interview réalisée par une voisine, Lucie Rambure... elle vous permettra tout d'abord de mieux me connaitre !


Je suppose que pour faire ce métier vous devez être passionné ?

«Bien sur, il faut être très passionné, très motivé également, mais aussi très courageux, car les semaines sont loin d’être à 35 heures.»

Comment vous est venue cette passion ? Et a quel âge a-t-elle commencée ?

« Cette passion m’est venue dès l'âge de 10ans, en voyant les jeunes animaux sur l'exploitation de mes parents, ensuite vers l'age de 13/14ans j'ai commencé à monter sur les tracteurs, et le vice a progressé. »

Comment etes-vous devenu agriculteur ? (Quelles études ?)

« Je suis devenu agriculteur en faisant comme tout le monde, en allant en école d'agriculture à Mesnières en Bray pour y obtenir un BEPA (Brevet d'Etudes Professionnelles Agricoles). Ensuite en sortant d'école, j'ai été aide familiale sur l'exploitation de mes parents pendant 8ans, puis nous avons créé un GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) pendant 10ans, et enfin mon père à pris sa retraite, donc j’ai racheté ses parts et je suis devenu agriculteur à titre individuel. »

Quelles sont les difficultés principales de ce métier ?

« Les difficultés principales de ce métier sont la surveillance des animaux, surtout au moment des vélages, car les surveillances se font même la nuit. Les difficultés sont également d'être à la merci des intempéries, trop sec, trop humide, pas toujours facile à gérer. Il y en a bien d'autre, mais il ne faut pas trop décourager les jeunes. »

Comment les surmontez-vous ?

« Pour la surveillance des animaux, il ne faut pas se relaxer, mais au contraire il faut persévérer si l'on veut obtenir de bons résultats. Quant aux intempéries rien d'autre à faire que de laisser venir et de prendre son mal en patience ! »

Avez vous une spécialité ? Si oui laquelle ?

« Bien sur que j'ai une spécialité. C'est la vache laitière, en plus c'est la principale production de l'exploitation. Malheureusement je vais devoir abandonner cette spécialité. Cause mise aux normes, corps de ferme trop près de la ville, investissement trop lourd. J'ai une autre spécialité, en effet, la construction d'un poulailler de 350m² en 2003 est venue renforcer le revenu de l'exploitation. (poulets et pintades). »

Quel est la surface de vos terres et combien de bêtes possédez-vous ?

« La superficie agricole utile (SAU) est de 70 hectares. Le nombre de bovins laitiers est de 35 de race Prim' Holtein, et de 25 jeunes génisses de race limousine pour remplacer le troupeau laitier d'ici 1an. L'achat de génisses amouillantes (environ 12) est prévu en fin d'année, toujours de race limousine.

Comment gère t-on une telle exploitation ?

« La question est assez difficile à répondre, mais je vais essayer en quelques mots. D'abord il faut être très sérieux et très courageux, il ne faut pas avoir peur de se donner à font. Pour gérer au mieux, il faut essayer de produire au moindre coût, et d'avoir des résultats performants, ce qui n'est pas toujours évident. Quant aux investissements, ils ne se font pas à l'aveuglette. Avant toute réalisation, demander à son conseiller de gestion ce qu'il en pense, si cela nous semble trop juste, lui fera une étude plus approfondie. »

Si aujourd’hui on vous proposait de revenir en arrière, changeriez vous de métier ?

« J'aime mon métier, mais je crois que s'il fallait que je revienne en arrière, oui je changerai de métier. »

Si vous auriez un conseil a donner aux jeunes qui veulent faire ce métier, ça serait lequel ?

« Je ne voudrais pas décourager les jeunes devant les difficultés de ce métier. Mais le conseil que je pourrai leur donner, c'est de s'associer à plusieurs, le travail sera réparti et semblera moins difficile, par exemple : la traite à réaliser 2 fois par jour pendant 365 jours / 365 jours quant on est tous seul à effectuer ce travail, des fois il y a un ras le bol qui s'installe. Alors les jeunes faites ce métier, car c'est un beau métier, mais organisez-vous avec d'autre sinon vous serez esclave au travail par rapport à d'autre métier. La je ne parle que travail à l'extérieur de l'exploitation, mais coté papiers administratifs ce n'est pas triste, je ne rentrerai pas plus en détails. »

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G
salut, je trouve que lucie a bien fait cet interview, non ??!! gros bisous a toute la famille.
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